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Le fait maison a le vent en poupe, il est présent un peu partout. L’univers de bébé n’échappe pas à cette tendance, et conquiert tous les secteurs de la puériculture. Cela va de l’alimentation à l’habillement, en passant par les soins de toilette et les objets de décoration. Le fait maison répond aux aspirations d’une génération tournée vers l’écologie, le développement durable et l’économie collaborative.

Selon une étude réalisée en 2017 pour l’entreprise Danone, 73 %^* des parents changent leurs habitudes alimentaires à l’occasion de la naissance de leur premier enfant. Ils découvrent les vertus du cuisiné maison en testant des recettes toutes simples de purées, compotes et potages. L’arrivée de bébé a souvent des effets bénéfiques sur leur propre alimentation. C’est l’occasion de mettre en évidence leurs propres déséquilibres alimentaires. Ils changent leurs habitudes, cuisinent, découvrent de nouveaux circuits de distribution, achètent des livres de recettes, élaborent des menus équilibrés. Ils découvrent le plaisir du bien manger et celui de cuisiner.

Les parents d’aujourd’hui sont très sensibles à la qualité des produits alimentaires destinés à leur bébé. Les critères d’achat sont déterminés par la qualité sanitaire et nutritionnelle des aliments, le prix n’intervient qu’ensuite. Quand les parents sont contraints de faire des arbitrages, ils préfèrent choisir ce qu’il y a de mieux pour leur enfant. C’est ainsi que certains bébés consomment des produits Bio, alors que leurs parents n’en n’achètent pas pour eux-mêmes. Les scandales alimentaires de ces dernières années n’ont pas épargné le secteur de l’alimentation pour bébé. Cela a rendu les parents de plus en plus suspicieux vis-à-vis de produits qu’ils considéraient, il n’y a pas si longtemps, comme au-dessus de tout soupçon. Par mesure de précaution, ils se tournent plus spontanément vers des produits Bio, labellisés, haut de gamme. Il s’agit d’un vrai tournant dans les modes de consommation.

L’univers de l’habillement est lui aussi atteint par ce goût pour les produits réalisés soi-même. On assiste au grand retour du fait main. Il n’y a qu’à faire un petit tour sur internet, pour se rendre compte qu’il est facile de trouver de la layette, produite par des mains expertes trouvant sur internet un moyen de commercialiser leurs créations. Petits chaussons, bonnet, brassière, gigoteuse ont cette apparence imparfaite qui plaît tant aux nouveaux consommateurs. Leurs parents cherchaient le produit industriel parfaitement exécuté, eux veulent l’article doté d’un supplément d’âme. Le léger défaut n’est plus un problème, il apporte au contraire une valeur unique au produit.

Cette appétence pour les produits naturels est également présente dans les cosmétiques. Les consommateurs regardent de plus en plus les étiquettes des produits cosmétiques qu’ils achètent et à fortiori, celles des produits de soin pour leur bébé. Souvent mis en évidence par les associations de consommateurs, les substances nocives ou polluantes n’épargnent pas l’univers des soins pour bébé. Cela inquiète les parents, qui scrutent de plus en plus les étiquettes avant d’acheter un produit, afin de s’assurer de son innocuité. Certains renoncent purement et simplement aux produits issus de l’industrie chimique et préfèrent réaliser eux-mêmes des produits de soin à base d’ingrédients simples. Le liniment s’inscrit bien dans cette tendance. Mélange d’huile d’olive et d’eau de chaux, il se trouve facilement en pharmacie, mais il peut aussi être confectionné à la maison. Il est une alternative intéressante aux lingettes, jugées polluantes, et aux lotions chimiques, devenues suspectes.

*Source : Odoxa pour Danone/Regards de parents sur l’alimentation infantile